Montréal, 2 septembre 2014
Communiqué de presse
L’exportation d’énergie éolienne : Hydro-Québec rétablit les faits
Hydro-Québec réagit à un article intitulé « Les éoliennes : une source de profits boudée? » paru dans le Journal de Québec et le Journal de Montréal le 23 août 2014, dans lequel on avance qu’Hydro-Québec pourrait obtenir 14,4 cents le kilowattheure, soit 345 millions de dollars par année, en exportant aux États-Unis 6,9 térawattheures (milliards de kilowattheures) d’énergie éolienne qui est produite au Québec et qu’elle achète. La réalité est tout autre.
Les chiffres avancés dans les articles du Journal de Québec et du Journal de Montréal sont fondés sur l’hypothèse, très peu probable, qu’Hydro-Québec pourrait obtenir des primes importantes pour le développement éolien réalisé au Québec. S’il est vrai que les États du Nord-Est américain ont établi des programmes de primes à l’énergie renouvelable – les Renewable Portfolio Standards ou RPS – pour stimuler, par des primes assumées par les consommateurs, le développement de leurs énergies renouvelables plus coûteuses, il est faux de croire que ces programmes permettraient de consacrer des centaines de millions de dollars chaque année à l’achat d’énergie éolienne produite au Québec.
L’accès à ces primes à l’énergie renouvelable est très réglementé. Certains États, comme le New Hampshire et New York, excluent carrément toute production du Québec. D’autres, comme le Massachusetts, ont établi des critères techniques qui limitent l’intérêt pour une production externe. Par ailleurs, la taille du marché des certificats d’énergie renouvelable (CER) au Connecticut et dans le Maine est limitée.
Hydro-Québec connaît bien ces marchés. Loin de bouder des sources de revenus, Hydro-Québec saisit toutes les occasions de valoriser ses surplus sur les marchés externes, dans le respect des règles applicables.
Gary Sutherland
Affaires publiques et médias
Hydro-Québec