Trois-Rivières, 29 juin 2016

Communiqué de presse

Le déclassement des installations de Gentilly-2 se poursuit comme prévu

En réponse à l’article de Denise Proulx publié dans le Journal de Montréal le 29 juin et intitulé « Les déchets de Gentilly-2 sont là pour plus longtemps que prévu ».

Hydro-Québec tient à confirmer que les activités de déclassement aux installations de Gentilly-2 se poursuivent conformément au plan de déclassement soumis par Hydro-Québec à la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). Ce plan comprend une évaluation des différentes stratégies de déclassement. Après analyse, le choix du déclassement différé sur une période d’environ 40 ans a été maintenu. Ce scénario a été privilégié pour des raisons de santé et de sécurité des travailleurs ainsi que pour des raisons économiques. Le plan soumis à la CCSN inclut également les coûts de déclassement pour la garantie financière. Ce plan a été évalué et accepté par la CCSN, l’organisme fédéral responsable de réglementer le secteur nucléaire au Canada depuis 1946.

Le nouveau permis de déclassement délivré par la CCSN en vigueur à partir du 1er juillet 2016 pour une période de dix ans autorise notamment l’exploitation de l’installation de stockage de déchets radioactifs par Hydro-Québec. Comme dans l’ensemble des installations nucléaires situées au Canada, les déchets radioactifs demeureront entreposés de manière sécuritaire sur les lieux, jusqu’à ce que le site canadien soit accessible. Rappelons que l’évacuation du combustible vers le site canadien a toujours été prévue vers 2050. Par ailleurs, un programme de surveillance et de maintenance est en place et permet d’assurer la pérennité des infrastructures.

Dans sa décision, la CCSN conclut « qu’Hydro-Québec est compétente pour exercer les activités visées par le permis proposé et, dans le cadre de ces activités, prendra les mesures voulues pour préserver la santé, la sûreté et la sécurité des personnes, pour protéger l’environnement, pour maintenir la sécurité nationale et pour respecter les obligations internationales que le Canada a assumées ».

Rappelons enfin que dans son communiqué du 26 mai dernier, l’Organisation régionale de la sécurité civile (ORSC) de la Mauricie et du Centre-du-Québec a indiqué que la centrale nucléaire ne représentait plus un risque pour les populations avoisinantes et a aboli le plan de mesures d’urgence nucléaires externes.

La poursuite des activités de déclassement continuera de se faire de façon sûre et sécuritaire, le tout en conformité avec les exigences réglementaires applicables.

Pour renseignements :

Marie-Élaine Deveault
Attachée de presse
Hydro-Québec
514 289-4307


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