Saguenay, 30 mai 2022

Communiqué de presse

Innovation : un évacuateur de crues à échelle semi-réelle sur le campus de l’UQAC

Ali Saeidi, professeur-chercheur au Département des sciences appliquées de l'UQAC et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en prévision et prévention des risques liés aux aléas hydro-géotechniques; Annick Bigras, directrice Expertise Barrage et infrastructures, Hydro-Québec; Mohamed Bouazara, vice-recteur à la recherche à la création et à l’innovation de l'UQAC; et Ghislain Samson, recteur de l'UQAC
De gauche à droite : Ali Saeidi, professeur-chercheur au Département des sciences appliquées de l'UQAC et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en prévision et prévention des risques liés aux aléas hydro-géotechniques; Annick Bigras, directrice Expertise Barrage et infrastructures, Hydro-Québec; Mohamed Bouazara, vice-recteur à la recherche à la création et à l’innovation de l'UQAC; et Ghislain Samson, recteur de l'UQAC

Faire des recherches sur un évacuateur de crues en plein cœur d’une université? C’est maintenant possible à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) grâce à l’implication d’Hydro-Québec. En effet, c’est sur un modèle à échelle semi-réelle que le professeur-chercheur au Département des sciences appliquées Ali Saeidi et son équipe peuvent réaliser des recherches et développer une nouvelle façon de faire pour la prévision de l’érodabilité des évacuateurs de crues des aménagements hydroélectriques, dont une portion est excavée dans le roc.

Les aménagements hydroélectriques sont généralement équipés d’évacuateurs de crues excavés dans le roc. En supposant qu’au fil du temps, l’érosion du roc provoquée par l’eau pourrait atteindre la fondation immédiate de l’ouvrage, les travaux réalisés par l’équipe du professeur Saiedi, en collaboration avec l’équipe Hydro-Québec, sont d’un grand intérêt.

« Cet évacuateur de crue à échelle semi-réelle permettra de rehausser encore davantage la sécurité de nos ouvrages et de mieux suivre le comportement de nos installations dans le temps » affirme Mme Annick Bigras, directrice Expertise, Barrages et infrastructures, à Hydro-Québec. Il nous permettra de mieux comprendre l’évolution de l’érosion et ses impacts sur nos ouvrages. C’est un outil extraordinaire, à la fois pour nous et pour la formation des étudiants. »

Selon le professeur-chercheur Ali Saeidi : « Les méthodes existantes pour la prévision de l’érodabilité dans les massifs rocheux sont limitées, il s’avère donc nécessaire de mieux prévoir l’érodabilité de telles structures et de développer une nouvelle approche de la prévision d’érosion, mieux adaptée aux conditions. » Pour y arriver, l’équipe de recherche pourra d’abord identifier quels paramètres importants ont le plus d’incidence sur le degré d’érosion et déterminer l’importance relative de chacun des paramètres afin de développer la nouvelle méthode proposée.

Nécessitant un investissement de plus d’un million de dollars, la mise en place de cette infrastructure de recherche est rendue possible grâce à la participation financière de l’UQAC, d’Hydro-Québec et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

À propos de l’UQAC

Fondée en 1969, l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) fait partie du plus grand réseau universitaire du Canada, celui de l’Université du Québec. Forte du succès de ses 60 000 diplômées et diplômés, l’UQAC accueille chaque année 6 000 étudiantes et étudiants, dont plus de 1 500 sont issus d’une cinquantaine de pays à travers le monde. Réputée pour le rapport de proximité qui existe entre sa communauté étudiante et son corps professoral, l’UQAC offre une expérience unique et plus de 200 programmes d’études. Sur le plan de la recherche, l’institution est reconnue comme l’une des universités les plus productives par rapport à ce qui se réalise dans le domaine de la recherche partenariale au Québec. Ainsi, elle a su développer, au fil de son histoire, plusieurs créneaux de recherche, ce qui lui permet de se distinguer à travers le monde.

À propos d’Hydro-Québec

Le parc de production productions d’Hydro-Québec compte une soixantaine de centrales hydroélectriques, installées dans plusieurs régions du Québec. Ce qui fait de nous l’un des plus grands producteurs d’hydroélectricité au monde. Nous produisons près de 100 % de notre électricité à partir de la force de l’eau, une énergie renouvelable qui génère très peu d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et aucun rejet toxique. Cette énergie propre est destinée aux Québécois et Québécoises ainsi qu’aux marchés d’exportation.

 

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Renseignements 

Karine Gagnon
Service des communications et des relations publiques
Université du Québec à Chicoutimi
418 480-8674  |  karine1_gagnon@uqac.ca

Francis Labbé
Porte-parole
Hydro-Québec
514-289-3423
labbe.francis@hydroquebec.com

 

 

 

 

 

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