Réalisation des grandes infrastructures énergétiques du Plan d’action 2035 Hydro-Québec procède au lancement d’un appel d’intérêt aux joueurs de l’industrie

Afin d’atteindre les objectifs de la transition énergétique du Québec, Hydro-Québec doit tripler ses investissements en projets d’infrastructures au cours des dix prochaines années pour faire croître son parc de production d’électricité.

Le Plan d’action prévoit, notamment, de nouvelles capacités hydroélectriques, ce qui comprend les divers projets d’augmentation de puissance de certaines centrales existantes en plus de nouvelles centrales hydroélectriques. Il prévoit aussi l’ajout de 10 000 mégawatts en énergie éolienne.

Hydro-Québec doit donc renforcer significativement sa capacité de réalisation pour accroître le volume de projets sous sa gestion. C’est dans ce contexte qu’elle lance un appel d’intérêt aux grands noms du secteur de l’ingénierie et de la construction. Cet appel d’intérêt vise à sonder l’intérêt, l’expertise et la capacité des fournisseurs à réaliser des projets de nouveaux aménagements hydroélectriques incluant des centrales à réserve pompée ainsi que des projets structurants éoliens selon le mode de contractualisation envisagé IAGC (Ingénierie, Approvisionnement et Gestion de la Construction).

Hydro-Québec sera maître d’œuvre de ces projets et la vaste expertise de ses employés et employées, acquise au fil de ses grandes œuvres des dernières décennies, sera valorisée. L’appel d’intérêt est lancé par la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), la filiale d’Hydro-Québec qui a bâti un des plus importants complexes hydroélectriques du monde, le complexe La Grande.

« Comme ce fut le cas dans les décennies précédentes, notamment avec le grand chantier de la Baie-James, Hydro-Québec va rallier les meilleurs joueurs de l’industrie pour l’accompagner dans ces exploits d’ingénierie, de construction et de gestion de projets, explique Stephane Jean, directeur principal - Projets de production et de croissance à Hydro-Québec. Les retombées de nos grands chantiers ne seront pas uniquement climatiques et économiques. Elles se répercuteront, aussi, dans le maintien du savoir-faire québécois en matière de développement d’infrastructures énergétiques, et ce, pour des générations à venir. »

L’appel d’intérêt s’étend jusqu’à la fin février.

Renseignements :

Lynn St-Laurent
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