Montréal, 28 juillet 2014

Communiqué de presse

L'hydroélectricité québécoise est une énergie propre et fiable, offerte à des prix concurrentiels

Hydro-Québec conteste vigoureusement l’information erronée présentée dans la récente chronique (My Turn, 19 juillet) de la Conservation Law Foundation (CLF).

Les prix de l’hydroélectricité québécoise sont concurrentiels

CLF allègue que la Nouvelle-Angleterre devra chaque année débourser 800 millions de dollars de plus pour la production de l’hydroélectricité québécoise et sa livraison et que le coût de l’électricité d’Hydro-Québec serait de 15,2 ¢/kWh. Or, il est impossible pour CLF d’estimer les coûts des fournisseurs ou les prix offerts en raison de la complexité et du risque qui caractérisent le marché et parce que les infrastructures énergétiques varient énormément selon leur emplacement. C’est particulièrement vrai pour un fournisseur comme Hydro-Québec, qui est présent sur quatre marchés nord-américains de l’électricité.

Dans les faits, la Nouvelle-Angleterre envisage un processus par lequel, pour la première fois, l’hydroélectricité québécoise rivaliserait avec d’autres sources d’énergie propres dans un contexte d’invitation ouverte à soumissionner. Au même titre que d’autres fournisseurs, Hydro-Québec pourrait établir son prix offert en fonction d’une série de facteurs propres aux marchés de la Nouvelle-Angleterre et des environs, et ce, sans obligation d’achat d’énergie pour les contreparties. Les entreprises de distribution de la région ne seraient donc pas contraintes d’accepter des prix non concurrentiels par rapport à ceux d’autres types d’énergie et n’offrant pas un avantage tangible pour la Nouvelle-Angleterre. 

Les prix de l’hydroélectricité du Québec sont concurrentiels avec ceux de l’électricité provenant d’autres sources d’énergie, y compris de sources propres. Ils se comparent avantageusement aux prix très variables des combustibles fossiles avec lesquels la Nouvelle-Angleterre doit composer. L’hydroélectricité québécoise contribue à la sécurité de l’approvisionnement de la région. Hydro Québec est heureuse de pouvoir se mesurer à armes égales à des producteurs d’autres types d’énergie propre dans le cadre de la détermination de la ressource convenant le mieux à la Nouvelle-Angleterre.

L’hydroélectricité du Québec est avantageuse à long terme pour le climat

CLF affirme que les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’hydroélectricité sont beaucoup plus importantes qu’elles le sont. Pour cela, elle picore des données dans une étude scientifique sur les émissions d’un réservoir récemment créé au Québec. Hydro-Québec a informé CLF qu’elle interprétait mal les résultats de son étude à plusieurs occasions, mais CLF continue de présenter ses conclusions erronées aux parties prenantes de la Nouvelle-Angleterre.

En fait, cette étude montre que la filière hydroélectrique se classe parmi les plus faiblement émettrices par kilowattheure produit. Les faits concernant les émissions de GES de l’hydroélectricité, selon une analyse du cycle de vie sur une période de 100 ans, sont somme toute assez simples. Les émissions de l’hydroélectricité du Québec sont :

  • semblables à celles de l’énergie éolienne ;
  • quatre fois moindres que celles des centrales solaires photovoltaïques ;
  • quarante fois moindres que celles des centrales à gaz ;
  • une centaine de fois moindres que celles des centrales au charbon.

Voilà qui est une bonne nouvelle pour la Nouvelle-Angleterre. En effet, grâce aux exportations nettes d’électricité d’Hydro-Québec, des émissions de plus de 62 millions de tonnes de GES ont été évitées en Amérique du Nord au cours des cinq dernières années. C'est l’équivalent des émissions annuelles d’environ 15,5 millions de véhicules.

Hydro-Québec offre un approvisionnement électrique fiable et durable à la Nouvelle-Angleterre

Au Québec, la consommation d’électricité atteint son maximum pendant les mois d’hiver, alors qu’elle est à son plus élevé pendant les mois d’été en Nouvelle-Angleterre. Il est donc vrai que le Québec fournira probablement plus d’énergie à la Nouvelle-Angleterre l’été que l’hiver. Cela ne signifie cependant pas qu’Hydro-Québec ne peut fournir d’électricité à la Nouvelle-Angleterre la plupart des journées d’hiver. De fait, pendant 90 % de la période du 23 décembre 2013 au 4 janvier 2014, alors que le Québec a consommé de grandes quantités d’électricité en raison des températures très froides, Hydro-Québec a exporté sans interruption plus de 2 100 MW, même si elle n’avait aucune obligation contractuelle de le faire.

Hydro-Québec peut exporter des quantités importantes d’énergie pendant l’hiver et intégrera de nouvelles installations de production au cours des prochaines années. La région de la Nouvelle-Angleterre a tout à fait raison de chercher des façons d’évaluer ces exportations et, si elle peut en bénéficier, de s’en prévaloir au vu de l’intensification de ses problèmes de fiabilité l’hiver et de la croissance de ses besoins.

Hydro-Québec répond depuis de nombreuses années aux besoins d’énergie renouvelable des États de la Nouvelle-Angleterre et aimerait voir l’hydroélectricité reconnue comme faisant partie de la solution aux défis énergétiques de l’Amérique du Nord. Hydro-Québec est prête à aider la Nouvelle-Angleterre à atteindre ses objectifs en matière d’énergie renouvelable.

Pour plus d’information :
Gary Sutherland
514 289-4418
sutherland.gary@hydro.qc.ca

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