Montréal, 2 septembre 2015

Communiqué de presse

Hydro-Québec à l’internationalDes succès indéniables sur des marchés hautement compétitifs

Dans un texte publié le 21 août 2015 dans La Presse+ intitulé « Un risque mal calculé », M. Claude Garcia développe une thèse selon laquelle Hydro-Québec ne serait pas en mesure de compétitionner sur la scène internationale. Cette thèse occulte la réalité. Les faits montrent plutôt qu’Hydro-Québec a obtenu et continue d’obtenir des succès considérables sur la scène internationale.

D’une part, les résultats d’Hydro-Québec sur des marchés d’exportation hautement compétitifs sont éloquents, avec des exportations nettes de 15,5 G$ entre 2000 et 2014. D’autre part, Hydro-Québec a réalisé des profits significatifs à la suite à ses investissements à l’international. Ces succès ont profité à l’ensemble de la population québécoise grâce au dividende versé chaque année au gouvernement du Québec.

Une méthodologie inadéquate

Dans son texte, M. Garcia fait référence à sa propre étude, qui démontrerait selon lui des frais d’exploitation plus élevés chez Hydro-Québec que chez d’autres entreprises du secteur privé. Or, la méthodologie employée par Garcia, le nombre d'employés pour 10 000 clients, n’est pas valable et ses comparaisons sont trompeuses.

Hydro-Québec, qui produit, transporte et distribue de l’électricité sur un immense territoire est comparée à des entreprises qui ne réalisent pas l’ensemble de ces activités et qui évoluent sur des territoires beaucoup plus restreints. Pour une comparaison qui tient la route, une meilleure base de comparaison serait les montants des actifs en exploitation par employé, ou les kWh produits, transportés et distribués par employés, et ce, pour des entreprises intégrées comme Hydro-Québec.

Si l’on se fie aux calculs de M. Garcia, il devrait en résulter des tarifs d’électricité beaucoup plus élevés. Or, il n’en est rien. Les tarifs d’électricité au Québec sont les plus bas en Amérique du Nord, et ce, dans un contexte où le bénéfice net pour les activités poursuivies a atteint un sommet en 2014 avec 3 380 M$.

Des profits importants tirés des investissements à l’étranger

Par ailleurs, l’histoire démontre qu’Hydro-Québec a obtenu des succès significatifs lorsqu’elle a investi dans les infrastructures à l’international. Il y a une dizaine d’années, dans un contexte propice à la vente d’infrastructures énergétiques, Hydro-Québec a mis en œuvre un plan de valorisation de ses actifs à l’étranger alors situés en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Australie. Uniquement pour la vente de ses actifs du Chili, Hydro-Québec a enregistré des profits totaux 939 M$. En 2006, les ventes des actifs d’Hydro-Québec  à l’international permettaient au gouvernement du Québec en 2006 de verser 500 M$ Fonds des générations, qui sert au remboursement de la dette du Québec.

Déjà en position avantageuse

Hydro-Québec est bien positionnée pour envisager la relance de ses activités à l’international. L’expertise de ses employés et du Québec en matière d’énergie est largement reconnue, notamment grâce à une implication soutenue sur la scène mondiale. Hydro-Québec est ainsi très impliquée au sein d’organisations comme le Conseil Mondial de l’Énergie, le Conseil International des Grands Réseaux  Électriques, l’International Hydropower Association et le Partenariat mondial pour l’électricité durable.

Par ailleurs, Hydro-Québec continue d’exercer un leadership mondial dans le développement des matériaux de batteries. Le fruit de ces recherches a permis à l’entreprise de réaliser des dizaines de millions de revenus grâce aux redevances obtenues de son portefeuille de brevets.

Hydro-Québec s’appuie donc sur des bases solides pour mener la réflexion sur ses activités sur les marchés externes  qui accompagne la réalisation de son plan stratégique 2016-2020. 

 

Élie Saheb, PHD
Vice-président exécutif – Technologie Hydro-Québec

Responsable de la construction d’une ligne haute tension de 600 km au Pérou
Administrateur du projet de construction d’une centrale thermique de 1 250 MW au Maroc
Membre de l’Académie des technologies de France
Membre de l’Académie canadienne du génie
Grand Prix d’excellence 2002 de l’Ordre des ingénieurs du Québec

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