Montréal, 27 novembre 2015

Communiqué de presse

Réplique d'Hydro-Québec à un article du journal Globe and MailD’un point de vue objectif, l’énergie du Québec est propre

Hydro-Québec tient à réagir vigoureusement à l’article « Quebec facing its own ‘dirty’ energy problem » publié dans le Globe and Mail. Cet article reprend de vieux arguments des années 1970 au sujet de l’hydroélectricité, véhiculés par le Sierra Club du New Hampshire. À quelques jours du début de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, il est incompréhensible qu’une organisation environnementale ferme la porte à l’hydroélectricité, la seule source d’énergie propre et renouvelable capable de répondre à la demande de base.

Atout incontournable pour la réduction des GES, la filière hydraulique est développée dans le respect des communautés autochtones

Le Sierra Club s’oppose à tout projet hydroélectrique depuis des décennies. Malheureusement, ses idées passéistes ne tiennent pas compte de la manière dont Hydro-Québec conçoit et réalise ses projets.

Toutes les analyses scientifiques sérieuses montrent que l’hydroélectricité du Québec est une énergie propre qui produit des émissions de gaz à effet de serre très faibles : 50 fois moins élevées que celles de l’énergie thermique tirée du gaz naturel, équivalentes à celles de l’éolien et cinq fois inférieures à celles du solaire photovoltaïque. Tous les groupes environnementalistes sérieux le reconnaissent. Les exportations d’Hydro-Québec permettent d’éviter l’équivalent des émissions annuelles de 850 000 véhicules en Nouvelle-Angleterre.

Le développement hydroélectrique a énormément évolué au cours des 50 dernières années. Le Sierra Club critique le projet de la Romaine, mais ne semble pas savoir qu’il a été conçu de façon à réduire au minimum la superficie ennoyée et les émissions de GES. Les Innus, nation autochtone de cette région, sont des partenaires d’Hydro-Québec dans ce projet. Des ententes ont été signées avec les communautés touchées afin qu’elles bénéficient de retombées économiques.

Les États-Unis souhaitent importer plus d’hydroélectricité

Le Clean Power Plan de l’agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) se prononce clairement sur le sujet : l’hydroélectricité en provenance de l’extérieur des États-Unis est une façon pour le pays de réduire son empreinte carbone.

Il est ironique que les attaques du Sierra Club surviennent au moment où la Nouvelle-Angleterre met en œuvre des initiatives d’envergure afin de s’approvisionner en énergie propre. Trois États de la région se sont réunis pour lancer un appel de propositions visant de l’énergie propre et pour développer les infrastructures de transport d’électricité nécessaires au transport de cette énergie vers leur région. Hydro-Québec et son partenaire américain Eversource Energy ont l’intention de répondre à cet appel de propositions.

C’est dans ce contexte qu’Hydro-Québec et Eversource élaborent conjointement le projet Northern Pass Transmission, qui permettra d’accroître les exportations d’hydroélectricité vers la Nouvelle-Angleterre. À l’été 2015, Eversource a d’ailleurs adapté son projet afin de répondre aux principales critiques. Le département de l’énergie américain (DOE), qui doit approuver le projet avant que celui-ci puisse aller de l’avant, a récemment publié une étude qui caractérise l’impact du nouveau tracé comme « modéré » comparativement à celui des autres solutions possibles. Hydro-Québec s’attend à ce que la qualité du projet, ainsi que ses retombées positives, soient reconnues.

En matière de changements climatiques, l’inaction n’est pas une solution envisageable. Les différentes initiatives en cours en Nouvelle-Angleterre montrent que les décideurs de cette région sont prêts à passer à l’action. Hydro-Québec contribue grandement à leurs initiatives et croit fermement que son énergie fait partie de la solution aux enjeux énergétiques en matière de changements climatiques.

Le président-directeur général d’Hydro-Québec,
Éric Martel

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