Montréal, 16 mars 2016

Communiqué de presse

La New England Power Generators Association ne devrait pas avoir peur de la concurrence de l’hydroélectricité propre du Québec

Le texte d’opinion de Dan Dolan qui est récemment paru dans le Cape Cod Times* avance qu’Hydro-Québec cherche à vendre cher son électricité sur les marchés de gros afin de s’assurer que les prix restent bas au Québec. Soit M. Dolan ne comprend pas la réalité du marché de l’électricité au Québec, soit il cherche à faire croire aux clients du Massachusetts que l’augmentation des importations aurait des impacts négatifs sur les emplois locaux dans le secteur de l’énergie, les tarifs d’électricité et la fiabilité de l’alimentation en électricité. Ses affirmations sont tout simplement fausses. 

Hydro-Québec vend aux prix du marché à l’extérieur du Québec

Au Québec, Hydro-Québec facture l’électricité qu’elle vend à ses clients selon les tarifs établis par la Régie de l’énergie. Selon la loi, la division d’Hydro-Québec qui est responsable de la production doit réserver au marché québécois une quantité d’énergie, appelée bloc patrimonial, à laquelle s’applique un tarif fixe bas. Le reste de l’électricité produite par Hydro-Québec peut être vendue sur les marchés de gros aux prix qui ont cours. Les ventes sur ces marchés n’ont aucun impact sur les tarifs québécois. L’affirmation de Dan Dolan que les clients du Massachusetts subventionnent Hydro-Québec est fausse.

L’hydroélectricité du Québec est une énergie de base propre et fiable

La NEPGA affirme en outre que la quasi-totalité des déficits d’électricité qu’a connus la Nouvelle-Angleterre au cours des dernières années ont résulté de réductions des exportations du Canada. En fait, le problème d’approvisionnement de la région n’a rien à voir avec les livraisons en provenance du Canada et doit être réglé localement. L’ISO New England, société indépendante sans but lucratif qui s’assure que l’électricité est transportée dans les six États de la Nouvelle-Angleterre et que l’approvisionnement est fiable et obtenu à des prix de gros concurrentiels, a clairement affirmé dans son Winter Reliability Program que ce problème est lié à l’utilisation croissante de ressources dont le rendement et la disponibilité sont incertaines, soit des centrales au gaz naturel ne bénéficiant pas de dispositions fermes pour le transport ou l’entreposage du gaz et comptant sur du carburant acheté juste à temps. L’ISO ajoutait qu’elle devait souvent exploiter son réseau avec une contribution minime ou nulle de centrales au gaz.

Hydro-Québec compte 63 centrales hydroélectriques et un réseau de plus de 34 000 kilomètres de lignes à haute tension pour produire et livrer son électricité. Signer un contrat à long terme avec Hydro-Québec est la meilleure façon pour les entreprises du Massachusetts de s’assurer que leurs clients bénéficient d’une énergie propre et que nous remplirons notre engagement envers eux de la même façon que nos autres engagements, y compris en ce qui concerne l’approvisionnement du Québec.

Alors que des centrales représentant plus de 10 000 MW pourraient être mises hors service au cours des prochaines années, la Nouvelle-Angleterre a besoin de nouvelles sources d’énergie de base. L’hydroélectricité à faible empreinte carbone du Québec peut faire partie de la solution et peut même soutenir l’utilisation d’énergies de source renouvelable, favorisant la croissance de ce secteur.

Hydro-Québec fournit de l’énergie propre à des prix concurrentiels à la Nouvelle-Angleterre depuis des décennies

Hydro-Québec vend son énergie sur les marchés de la Nouvelle-Angleterre depuis plusieurs décennies et cette énergie répond, année après année, à 10 % des besoins de la région. Les transactions se font selon les conditions du marché, sans aucune subvention, ce qui démontre en continu que les prix offerts sont concurrentiels.

Le projet de loi sénatorial 1965 du Massachusetts n’exige pas que les sociétés de services publics signent un contrat avec Hydro-Québec si elles déterminent qu’utiliser notre électricité n’est pas rentable. C’est grâce au processus d’appel d’offres qu’on connaîtra les coûts véritables et les avantages de l’hydroélectricité québécoise et qu’on saura si cette énergie propre convient aux clients du Massachusetts.

 

* Cape Cod Times, le 12 mars 2016 : http://m.capecodtimes.com/opinion/20160312/massachusetts-doesnt-need-hydro-quebec

Information :
Gary Sutherland
514 289-4418
sutherland.gary@hydro.qc.ca

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