Montréal, 21 mai 2013

Le projet de l'Eastmain-1-A –Sarcelle–Rupert, un modèle en matière d’intégration des contraintes environnementales

Fruit de multiples consultations avec les parties prenantes, le projet Eastmain-1-A – Sarcelle – Rupert comprenait, en plus de la construction des centrales de l’Eastmain-1-A et de la Sarcelle, la dérivation partielle de la rivière Rupert. Dans cette vidéo, France Brûlé, Chef – protection de l’environnement à la Société d’énergie de la Baie-James, filiale d’Hydro-Québec, décrit les mesures prises dans le cadre de ce projet destinées à préserver l’environnement et à tenir compte des préoccupations des populations locales.

Cette dérivation partielle de la rivière Rupert avait pour but d'acheminer de l’eau vers les deux centrales nouvellement construites, l’Eastmain-1-A et la Sarcelle, ainsi qu’à deux autres centrales du complexe La Grande, plus en aval. La rivière est principalement utilisée par les populations cries, autant en hiver qu’en été, ainsi qu’à l’occasion par des non-autochtones à des fins récréatives durant l’été.

Au total, huit seuils ont été aménagés sur la rivière Rupert afin de maintenir le niveau d’eau en amont et ainsi prévenir l’érosion des berges et préserver les habitats riverains. Le débit de la rivière est aussi modulé au gré des saisons, donc augmenté à la crue printanière, légèrement diminué pour la saison estivale, augmenté à nouveau pour la crue automnale et finalement réduit durant l’hiver. Ces mesures préservent les frayères et les habitats des poissons et font en sorte que les Cris peuvent continuer à utiliser la rivière comme ils l’ont toujours fait, autant pour la pêche que pour la chasse.

Hydro-Québec a réaménagé et mis en valeur les lieux touchés par le projet, a maintenu les activités de pêche et amélioré l’accès au territoire. Elle a également ensemencé 400 hectares pour favoriser notamment la chasse à l’oie et aménagé deux bassins et des trottoirs de bois aux rapides de Smokey Hill pour faciliter la pêche au cisco pratiquée par les Cris.

Les espèces de poissons ont en effet été toutes conservées grâce à l’aménagement de frayères et de passes migratoires qui permettent aux poissons de se reproduire et de franchir les seuils, autant vers l’amont que vers l’aval.

Ces mesures ont permis de maintenir un écosystème très vivant dans la portion de la rivière située après le point de dérivation. Le projet Eastmain-1-A – Sarcelle – Rupert a été qualifié de « modèle du genre en matière d’intégration des contraintes environnementales » par l’Observ’ER dans son douzième inventaire annuel de la production d’électricité d’origine renouvelable dans le monde. L’Observ’ER est une référence mondiale dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable.

Haut de page