Montréal, 12 juin 2014

La centrale des Cèdres ouvre ses portes pour son centenaire

Joignez-vous aux célébrations!
Le samedi 14 juin prochain, Hydro-Québec célèbrera le centième anniversaire de la centrale des Cèdres. Pour l'occasion, la centrale ouvrira exceptionnellement ses portes au grand public. Hydro-Québec convie donc les citoyens à un après-midi de découvertes sur le site de l'installation située au 615, chemin du Fleuve, de 13 h à 16 h 30.

Jalons historiques
L’aménagement des Cèdres a joué un rôle important dans le développement de l’hydroélectricité au Québec, ce qui lui confère un intérêt patrimonial élevé. Cette centrale est en effet :

  • la deuxième plus ancienne centrale hydroélectrique (après la centrale de Shawinigan-2) qu’exploite Hydro-Québec ;
  • la première installation construite en vue d’une exportation massive d’une partie de sa production à l’extérieur du Québec, destinée à l’alimentation de l’usine Alcoa de Massena, dans l’État de New York.
Construction de la centrale des Cèdres
Construction de la centrale — mars 1914

Construite sur le fleuve Saint-Laurent entre les lacs Saint-François et Saint-Louis, la centrale des Cèdres est le fruit d’une collaboration entre deux des plus importantes compagnies d’électricité québécoises du début du XXe siècle, la Shawinigan Water and Power Company et la Montreal Light, Heat and Power Company. L’idée de construire une centrale hydroélectrique dans cette portion du fleuve apparaît en 1904. Elle ne se concrétisera toutefois que sept ans plus tard, notamment grâce à la conclusion d’une entente avec Alcoa, qui incluait un contrat d’approvisionnement pour son usine de Massena, dans l’État de New York.

Mise en service de la centrale des Cèdres
Lors de sa mise en service, la centrale des Cèdres est équipée de neuf groupes turbines-alternateurs d'une puissance totale de 74,8 MW, ce qui dépasse celle de la centrale de Shawinigan-2. En 1924, la mise en service de neuf autres groupes porte sa puissance à 162 MW, ce qui en fait la centrale la plus importante du Québec.

Les ressources techniques et humaines déployées pour bâtir l’aménagement des Cèdres sont imposantes pour l’époque. Près de 300 charpentiers et menuisiers auraient travaillé sur le chantier, sans compter tous les autres corps de métier. Aujourd’hui, la centrale des Cèdres est indissociable de celle de Beauharnois, avec laquelle elle partage la ressource hydraulique et les ouvrages régulateurs du fleuve Saint-Laurent.

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